Vous envisagez de louer en colocation ? Ce type de location présente plusieurs paramètres qu’il faut étudier de près et dont vous devez être au fait en amont de la location. La question étant : « que faut-il prendre en compte pour louer en colocation ? ». Plusieurs points sont à voir pour répondre à la question. Pour vous aider dans votre projet de colocation, nous vous proposons ce guide pratique.
Rappel : louer en colocation, quèsaco ?
La colocation consiste à louer sa maison, comme résidence principale, à plusieurs locataires qui se partagent le montant du loyer. Comme pour une location classique, la location à des colocataires peut se faire avec un logement vide ou meublé. Mais, quel que soit le type de location choisi, le propriétaire et les colocataires se plient au régime juridique en vigueur.
Ainsi, si vous louez en meublé, vous disposez d’un contrat de durée un an (renouvelable) ou 9 mois (non renouvelable). Si vous louez en vide, vous disposez d’un contrat de durée 3 ans (renouvelables) et percevez des revenus fonciers. Notez que la location en couple suit des règles spécifiques, elle ne répond donc pas à la notion de colocation.
Bail de colocation : bail unique ou baux individuels ?
Lorsque vous décidez de louer en colocation, vous devez impérativement choisir entre deux types, modèles ou formules de contrat de bail. D’un côté, vous avez le bail unique de colocation qui consiste à faire signer à tous les colocataires un seul contrat de bail.
De l’autre côté, vous avez les baux individuels où chacun des colocataires possède son propre contrat de bail. Dans les deux cas, il faut que les deux parties, à savoir le propriétaire et les colocataires, signent le contrat de bail en question.
La question étant : que choisir ? Sachez qu’avec un bail unique, tous les locataires sont responsables en cas de non-paiement de loyer par un d’entre eux. Alors qu’avec les baux individuels, chacun est responsable de sa part du loyer.
Qui est en charge de la taxe d’habitation en colocation ?
En cas de location, la taxe d’habitation est due directement par le locataire, et ce, en tenant compte de sa situation familiale et financière. Si vous décidez de louer en colocation votre logement, cette règle s’applique également à votre cas à quelques différences près.
En premier lieu, il est possible d’indiquer un second locataire sur l’avis d’imposition. Il y a donc deux colocataires désignés comme responsables de la taxe d’habitation auprès de l’administration.
Si l’un des colocataires n’est pas disposé à payer, l’administration se tourne vers l’autre colocataire. En second lieu, notez que les deux colocataires ne sont que des représentants sur le papier. De ce fait, tous les colocataires du logement doivent payer leur part de la taxe.
Comment fonctionne l’allocation logement (APL) en colocation ?
Pour accéder ou se maintenir dans un logement, un locataire peut solliciter une aide financière proposée par l’état comme l’APL, ALF ou ALS. Dans le cas d’une colocation, les colocataires peuvent obtenir individuellement une allocation de logement, quel que soit en vide ou meublé. Bien sûr, il faudra remplir les conditions d’obtention pour y accéder.
Le montant attribué à chaque colocataire dépend de sa part de loyer. Dans ce type de situation, il est recommandé de mettre en place un règlement intérieur afin de gérer les dépenses communes et autres aspects de la colocation.