Vous venez de visiter un bien immobilier à votre goût, mais quelque peu hors budget. Pas d’inquiétude, vous pouvez toujours proposer une offre à un prix inférieur à laquelle le vendeur peut répondre avec une contre-proposition. Voici quelques conseils pour ne pas négliger cette étape primordiale de la négociation immobilière.
Une contre-proposition d’achat immobilier, qu’est-ce que c’est ?
Une contre-proposition, ou contre-offre, est la possibilité pour un vendeur de manifester son désaccord à la suite d’une offre d’achat immobilière proposée par l’acheteur. Elle permet notamment de répondre aux demandes et questions de l’acheteur, de laisser les négociations ouvertes et surtout, de trouver un accord de vente.
Contre-offre : que contient-elle ?
Après une visite, l’acheteur transmet une offre d’achat au propriétaire du bien immobilier. Elle peut être formulée car le prix proposé est inférieur au prix demandé. Commence alors la phase de négociation immobilière, qui peut aboutir sur plusieurs offres et échanges.
L’élément central de cette contre-offre est la nouvelle proposition de prix, qui doit être inférieure au prix de vente initial. Mais elle contient également l’ajout ou le retrait de clauses, par exemple l’obtention d’un prêt immobilier, ou une durée de validité à laquelle la contre-offre expire. Attention le délai maximum conseillé est de 15 jours.
A minima, la contre-proposition doit également présenter certaines informations obligatoires. Notamment, l’identité du vendeur, la désignation du bien, sa superficie ainsi que ses annexes et le diagnostic de vente.
Comment rédiger cette contre-proposition ?
Prenez le temps de la réflexion avant de rédiger cette contre-proposition car, comme l’offre d’achat, elle engage les différentes parties une fois qu’elle est acceptée.
Attention, la contre-proposition adopte un caractère officiel une fois qu’elle est écrite. Cependant, si plusieurs offres vous sont proposées en même temps, il vaut mieux négocier à l’oral avec l’acheteur en amont afin de trouver un accord de principe puis l’officialiser à l’écrit. De même, il est recommandé d’ajouter dans la contre-proposition que les négociations sont toujours ouvertes pour trouver un agrément sur la vente du bien.
Évitez la rupture de négociation
Le meilleur moyen d’éviter la rupture nette des négociations est le dialogue. Chaque situation est particulière à chaque vente, cependant il existe quelques bonnes pratiques à suivre pour garder une bonne relation acheteur/vendeur.
Prenez le temps de justifier votre proposition. Une demande argumentée et des choix expliqués ont plus de chance d’aboutir sur un accord. Lors de la première contre-proposition, prenez donc le temps d’exposer pourquoi vous proposez un prix inférieur, par exemple à cause d’un volume de travaux trop élevé.
Si l’offre proposée ne convient pas au vendeur, demandez-lui de vous faire une contre-proposition. Cela permet de garder ouverte les négociations et la discussion. Vous pouvez également demander au vendeur à quel prix il serait prêt à céder son bien, cela pourrait relancer les négociations et marquer votre intérêt. Ne laissez pas les négociations durer plus de quelques jours. Des relances et de nouvelles offres marquent votre motivation pour le bien.
Faites-vous accompagner par un agent immobilier
Vous faire aider d’un agent immobilier dans cette démarche peut être un avantage certain. Mandaté pour représenter le propriétaire, il est capable de rédiger cette contre-proposition dans les règles. Il saura notamment faire une proposition cohérente avec les prix pratiqué sur le marché. Ce qui met toutes les chances de votre côté afin que la contre-proposition aboutisse.